Snot.
Vif et teigneux, joueur aussi, à l'image de sa pochette, portrait de la mascotte du groupe, le chien du chanteur Lynn Strait.
Groupe éclair constitué de "morveux" californiens, contemporains de Sugar Ray et partageant avec eux le producteur T-Ray (ex-House Of Pain) et les centres d'intérêt (sexe, drogues, rock, hip-hop, surf...géographie oblige).
Un côté p'tit con aussi, dès l'intro:
"say something to the record, tell the people what you feel" auquel une voix répond "fuck the record, and fuck the people", ou dans le morceau "Mr.Brett" qui se moque moque ouvertement de Brett Gurewitz, guitariste de Bad Religion et fondateur du label Epitaph (Offspring, NoFX,...).
Les ressemblances s'arrêtent là.
Le hardcore de Snot, c'est un coup de poing dans la gueule, mais mis avec le sourire. Une brutalité punk, avec une vitalité funk. Une basse ronde et tendue, une batterie qui claque, des guitares en équilibre, une guitare funky, vivace et dynamique, une autre incisive et lourde, hardcore. Une musique groovy et puissante, aussi efficace sur les mid-tempos ("The Box") que sur des rythmes plus enlevés ("Deadfall", qui démarre sur les chapeaux de roues et dérape sur un break country crétin pour finir dans le mur), prenant parfois le temps de se prélasser dans des ambiances funky moites et langoureuses ("Get some keez").
Les compos sont de parfaits écrins pour le chant de Strait, qui alterne scansions hip-hop, gueulantes et refrains hardcores fédérateurs (j'ai une de ces envies de pogoter, moi...) pour mieux vous envoûter ensuite avec une voix soul au velours abîmé comme celui d'un billard de bistrot. Snot sent la clope, la bière, les coins sombres et pas toujours propres, mais dégage une p**tain d'énergie, comme une étoile qui s'éteint.
Lynn Strait mourut d'ailleurs quelques mois après la sortie de ce disque, seul véritable album de Snot, le second voyant nombre de leaders de la scène (neo-) metal tenter de combler le vide de sa disparition (les chanteurs de Korn, Deftones, System Of A Down, Sepultura/Soulfly...).
En vain.
myspace Snot (il semblerait qu'il y ait un nouveau chanteur).
A suivre...???
Le hardcore de Snot, c'est un coup de poing dans la gueule, mais mis avec le sourire. Une brutalité punk, avec une vitalité funk. Une basse ronde et tendue, une batterie qui claque, des guitares en équilibre, une guitare funky, vivace et dynamique, une autre incisive et lourde, hardcore. Une musique groovy et puissante, aussi efficace sur les mid-tempos ("The Box") que sur des rythmes plus enlevés ("Deadfall", qui démarre sur les chapeaux de roues et dérape sur un break country crétin pour finir dans le mur), prenant parfois le temps de se prélasser dans des ambiances funky moites et langoureuses ("Get some keez").
Les compos sont de parfaits écrins pour le chant de Strait, qui alterne scansions hip-hop, gueulantes et refrains hardcores fédérateurs (j'ai une de ces envies de pogoter, moi...) pour mieux vous envoûter ensuite avec une voix soul au velours abîmé comme celui d'un billard de bistrot. Snot sent la clope, la bière, les coins sombres et pas toujours propres, mais dégage une p**tain d'énergie, comme une étoile qui s'éteint.
Lynn Strait mourut d'ailleurs quelques mois après la sortie de ce disque, seul véritable album de Snot, le second voyant nombre de leaders de la scène (neo-) metal tenter de combler le vide de sa disparition (les chanteurs de Korn, Deftones, System Of A Down, Sepultura/Soulfly...).
En vain.
myspace Snot (il semblerait qu'il y ait un nouveau chanteur).
A suivre...???