samedi 1 novembre 2008

Leaf Hound - Growers Of Mushroom (1971)

A la demande de mon ptit et pour tous, un ptit lien de musique de babas de quand on n'existait pas. Il paraît qu'ils viennent de se reformer pour quelques concerts. Si le coeur vous en dit, cliquez ici (site Leaf Hound)

Cynic - Focus (1993)















Formé en 1987 par Paul Masvidal (voix, guitare), Sean Reinert (batterie) et Tony Choy (basse), Cynic est à l'origine un groupe assez typique de la scène death-metal floridienne (cf. les 2 premières démos).
Après avoir fait leurs armes sur l'album "Human" de Death (pour les deux premiers) et au sein d'Atheist (pour Choy), ils enregistrent en 1993 "Focus", un album combinant puissance death et rythmiques jazz. Ajoutons à cela une voix robotique passée au vocoder et quelques tendances presque mystiques et l'on obtient un disque résolument futuriste et novateur.
Recommandé
myspace Cynic

Cynic - Traced in air (2008)

Avec leur premier album "Focus", sorti en 1993, les floridiens de Cynic furent parmi les premiers (avec Atheist) à introduire des éléments jazz dans le death-metal, et à donner au genre de nouvelles perspectives, que les musiciens développèrent ensuite dans des projets plus progressifs (Portal, Aeon Spoke, Office of Strategic Influence...).
De retour quinze ans après, Cynic reste immédiatement reconnaissable; riffs fulgurants, souplesse rythmique et structures mélodiques complexes, chant passé au vocoder. Pourtant, là où le futuriste "Focus" gardait une froideur robotique, ce nouvel opus s'avère plus souple et chaleureux, au point de paraître uniquement constitué d'énergie pure et non d'agressivité, en dépit des growls du petit nouveau du groupe compensés par une utilisation tout en subtilité d'effets sur la voix de Paul Masvidal.
A l'image de l'être de lumière qui orne sa cover, dense et aérée, complexe et limpide, cette musique pourra vous fasciner bien plus longtemps que les 35 petites minutes que durent ces huit nouveaux titres.
Cynic

ORPHANED LAND - Mabool,the story of the tree sons of Seven (2004)


















Huit ans séparent ce nouvel opus des israëliens de son prédécesseur. Une longue attente liée non seulement à un contexte politique peu propice à la diffusion d'un message fédérateur, mais également à l'ambition de ce nouvel opus. Huit années, donc, à trouver le parfait équilibre entre leur style originel, le death-metal, et leurs racines moyen-orientales. Et force est de reconnaître si leurs premières tentatives étaient déjà plus que prometteuses, on touche ici à la perfection.
Sur un terreau metal se développe une multitude d'arabesques musicales fascinantes, magnifiées par le son de l'oud, du bouzouki, des cithares et autres instruments traditionnels. Le raffinement de l'écriture et la subtilité de l'interprêtation, de même que cette quête non masquée du beau et de l'émotion évoquent un proche cousin d'Opeth qui aurait grandit dans un autre continent, et sans doute une autre spiritualité. Tout comme l'alternance de growls death et de chant clair medium, de furie et de poésie.
La musique se veut progressive, alternant moments d'intimité (la chanteuse en solo sur l'intro d'"A'salk") et lyrisme symphonique, entrecoupés de breaks plus atmosphériques évoquant parfois les duels guitare-clavier du "Metropolis (pt.2)" de Dream Theater, à tel point qu'on en oublie qu'il s'agissait à l'origine de death-metal. Un album magnifique, dont l'harmonie enivrante transporte et transcende.
And after death?...
myspace Orphaned Land