Formé en 1994 en Virginie (U.S.A.) par Will Mecum (guitare), Rich Mullins (basse) et Rob Oswald (batterie) est un groupe instrumental hâtivement catalogué stoner. Question d'époque, sans doute, puisque cette année là Kyuss lâchait son énorme "Welcome to Sky Valley" qui contribuera à populariser le genre.
KTB est signé par le label Roadrunner, poids lourd de l'industrie métal et vulgarisateur du genre (dans tous les sens du terme). Seulement, Kyuss a une voix, remarquable qui plus est, celle de John Garcia.Pour la petite histoire, celui-ci se vit même proposer par la suite le poste de chanteur de KTB, mais cela n'aboutit pas pour des raisons que l'on Qualifiera ici de "géographiques".
Sous la pression du label, KTB embauche donc un chanteur...qui ne l'est pas à l'origine, le pizzaïolo du coin, Jason Jarosz, dont les lacunes techniques seront couvertes à la prod par de nombreux effets. Et pourtant, loin, très loin d'être bancal, l'album est une réussite.
Dès l'introductif "Ma Petite Mort", la patte est là. Des riffs plombés côtoient des atmosphères plus sombres et vaporeuses. Du stoner, peut-être, mais pas que. Et doté d'une énergie rock primale, pourtant non dénuée de sensibilité. Pas une faiblesse dans l'exécution, pas une baisse de régime, l'énergie est constante et palpable. Même dans l'exercice périlleux de la reprise du "24 Hours" de Joy Division.
Savoureux de bout en bout, un album à découvir ab-so-lu-ment.
KTB est signé par le label Roadrunner, poids lourd de l'industrie métal et vulgarisateur du genre (dans tous les sens du terme). Seulement, Kyuss a une voix, remarquable qui plus est, celle de John Garcia.Pour la petite histoire, celui-ci se vit même proposer par la suite le poste de chanteur de KTB, mais cela n'aboutit pas pour des raisons que l'on Qualifiera ici de "géographiques".
Sous la pression du label, KTB embauche donc un chanteur...qui ne l'est pas à l'origine, le pizzaïolo du coin, Jason Jarosz, dont les lacunes techniques seront couvertes à la prod par de nombreux effets. Et pourtant, loin, très loin d'être bancal, l'album est une réussite.
Dès l'introductif "Ma Petite Mort", la patte est là. Des riffs plombés côtoient des atmosphères plus sombres et vaporeuses. Du stoner, peut-être, mais pas que. Et doté d'une énergie rock primale, pourtant non dénuée de sensibilité. Pas une faiblesse dans l'exécution, pas une baisse de régime, l'énergie est constante et palpable. Même dans l'exercice périlleux de la reprise du "24 Hours" de Joy Division.
Savoureux de bout en bout, un album à découvir ab-so-lu-ment.
